"DU BLEU AU-DESSUS DES TOITS " hier soir, au Cinéma LE PALACE de Lézignan-Corbières
07/02/2015 08:27
Porter une parole d'espoir et contribuer au lien social, créer des rencontres, tel est notre but...
Environ 80 personnes hier soir au Cinéma LE PALACE de Lézignan-Corbières, en présence du président de Ciném'Aude ravi d'assurer notre diffusion per une série de projections audoises.
Des spectateurs qui ont su poser des questions, nous encourager dans cette démarche qui du local s'adresse au global.
D'un lieu tendant - modestement - à une universalité nouvelle du regard ...
Un spectacle où l'on réfléchit en rigolant ou en souriant...
Belle soirée par temps froid et commençant à 21 h ! Mais à la fin, quelle récompense.
Seule récompense car le ticket d'entrée pour être hexagonalement diffusé s'appelle Visa d'Exploitation et une fois la première formalité passée coûte la peau des fesses!
Tiens, au fait, rien n'est prévu dans la loi MACRON pour nous donner plein accès aux salles de cinéma ? Nous devons payer comme des notaires ou des taxis des sommes exorbitantes que nous n'avons pas!
Pourtant nous pourrions créer une véritable économie...(à suivre).
À bout de souffle et d’espérances, trois hommes se rencontrent une nuit sur les bords du canal du Midi. Superbes chevaliers des temps modernes, ils décident de partir à l’assaut de cet impitoyable monde. Pour atteindre leur quête, le seul moyen encore efficace à leurs yeux, consiste à retourner, contre lui, les règles du jeu que ce monde sécrète : la puissance communicationnelle du buzz. Mais ne devient pas stratège qui veut ! Et les exploits des idéalistes aventuriers n’atteignent pas forcément à tous les coups leur cible. Pourtant, insensiblement, au fond du vase quelque chose bouge…
Du bleu au-dessus des toits est un film humoristique résolument optimiste planté dans une trame sociale réaliste. L’absence de vision d’avenir et de projet collectif, l’éducation à la dérive, l’Art réduit au rang de produit de consommation, le racolage grossier des émissions de télévision, l’insignifiance généralisée, le mensonge des discours pour combler le vide vertigineux, et bien d’autres ingrédients caractéristiques d’un système qui ne sait plus justifier son identité autrement que dans le concept de crise, sont rassemblés dans ce film, pour notre plus grand amusement. Mais, à bien y réfléchir, quoi de mieux que la comédie pour esquisser le tableau de la mise en scène quotidienne d’une époque absurde qui tente désespérément d’être prise au sérieux ?